Site de l’Université Thomas SANKARA : identification des parcelles pour le relogement des PAP
Dans le processus de prise en charge des personnes affectées par le projet (PAP) de construction de l’Université Thomas SANKARA, une mesure sociale d’accompagnement des populations est en cours. Il s’agit de l’identification des parcelles pour le relogement des PAP. Cette activité a débuté le 17 mars et s’est poursuivie jusqu’au 25 mars 2021 pour les propriétaires terriens. Cette mesure sociale est un effort supplémentaire, en plus de l’indemnisation accordée aux PAP.
Pour l’implantation de l’UTS, des villages comme Kôanda, Moutoula, Rabèga, Gonsé dans la commune de Saaba (région du Centre) et Dapôya, Nomgana, Bangré dans la commune de Loumbila (région du Plateau Central) ont été affectés. Ainsi, des 1890 ha initialement prévus pour l’implantation de l’UTS, 364 ha ont été libérés pour reloger les PAP.
Selon Oumarou KABORE, Conseiller municipal de la commune de Saaba, résident du village de Kôanda et personne ressource dans le processus d’identification que nous avons rencontré sur le terrain, « depuis le début de l’identification des parcelles, nous n’avons pas rencontré de problèmes majeurs …… nous travaillons en bonne intelligence avec les techniciens. »
Cette activité se poursuit même si quelques difficultés la ralentissent, et pour Wilfried KABORE, agent de l’urbanisme du Plateau Central, « trois équipes sont à pied d’œuvre et chacune peut identifier une centaine de parcelles par jour…… mais les difficultés qui ralentissent l’activité sont les retards des PAP et le défaut de point de polygonation, il faut donc beaucoup marcher pour trouver des repères. »
C’est la joie qui se lisait sur les visages des personnes rencontrées, « je suis très contente car après l’appel ce matin, les techniciens viennent d’identifier ma parcelle ; section 66, lot 34, parcelle 04 d’une superficie de 250m2 » a confié Lamoussa OUANGO/ILBOUDO, du village de Bangré dans la commune de Loumbila. Même constat pour Issouf DIALLO, résident du village de Nomgana, « nous avons été programmés aujourd’hui (Ndlr : 24 mars 2021) pour que les techniciens nous montrent nos parcelles…dans ma famille de plus de 10 personnes, chacune a bénéficié d’une parcelle, seuls les enfants de moins de 15 ans, au moment du recensement, n’ont pas été pris en compte ».
Pour avoir des informations sur les superficies des parcelles, Mahamadou LOMPO, en service au Cadastre du Centre nous a expliqué que « les superficies des parcelles varient de 230 m2 à plus de 300m2, mais majoritairement ce sont des parcelles de 250m2 »
A l’épuisement de l’indication des parcelles des PAP de la première liste, qui concerne uniquement les propriétaires terriens, une seconde liste des acquéreurs ayant accepté le principe de l’indemnisation suivra.
Service Com/UTS
